Recherche de fuites

Le mécanisme par fumigène permet de produire une épaisse fumée blanche, que l’on injecte sous l’étanchéité à travers un petit trou que nous aurons nous-même réalisé. Cette fumée s’étend ainsi sous le complexe d’étanchéité. En cas de perforation de la surface courante, la fumée blanche ressort et signale ainsi le point de départ de la fuite. Le trou créé pour le test est ensuite rebouché à l’aide d’un plastron d’étanchéité. 

Procédé utilisé uniquement sur toit-terrasse, une sonde est envoyée sous le complexe d’étanchéité ; celle-ci émet alors des ondes électriques à basse tension ; des signaux sonores sont émis dans le casque de nos spécialistes dont l’intensité permettra de repérer la fuite. Cette technique nécessite également la mise en eau de la toiture. 

Après injection d’un gaz composé de 95% d’azote et 5% d’hydrogène sous l’étanchéité en basse pression, la recherche de fuite par gaz traceur est un exercice de patience. Il faudra effectivement attendre entre 10 et 20 minutes que le gaz se disperse intégralement sous l’étanchéité. À l’aide d’une sonde fixée au bout d’une canne et d’un boîtier électronique, notre équipe pourra détecter l’origine d’une fuite à travers des signaux sonores et lumineux provenant de leur matériel. 

La mise en eau classique est accompagnée de fluorescéine, un colorant qui permettra d’affiner notre recherche grâce à des indices visuels et des teintes issues d’une réaction chimique. Ce colorant n’a aucun effet sur la santé et sur l’environnement.

Un essai d’arrosage permet de simuler une pluie artificielle pour définir l’emplacement des défauts d’étanchéité sur différentes surfaces (toitures, couvertines, façades). En procédant à plusieurs arrosages, nous vérifions à la fin de chacun d’entre eux si le niveau d’humidité a changé autour de la zone d’infiltration.